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Les Perles

Perles

Elles sont souvent le fruit du hasard et s’utilisent en Haute-Joaillerie. Avec une très forte valeur, les perles sont des trésors fabriqués par certains mollusques. Fines ou de culture, elles ont su se créer une place de choix. Immersion dans l’univers de ces joyaux de la mer renfermés par certains mollusques.

Origines des perles

Empreinte de charme, la perle résulte de l’introduction accidentelle d’un corps étranger (comme un grain de sable) dans un mollusque comme l’huître. Une fois passé à l’intérieur de la coquille, cet « objet » irritant provoque une réaction de protection de l’huître. Celle-ci entoure immédiatement le corps étranger d’une couche de carbonate de calcium (CaCO3). Il peut s’agir de l’espèce minérale aragonite, capable de se transformer lentement en calcite dans des conditions ambiantes. On parle de nacre pour désigner ce revêtement aux reflets irisés, secrété couche après couche.

Exploitée depuis l’Antiquité, la perle fine reste particulièrement rare. Avec l’épuisement des perles fines du Golfe Persique, il fallait trouver d’autres alternatives. Face à la forte demande, la perle fait l’objet d’une culture depuis le XXe siècle. Mis au point par les Japonais en 1904, le procédé de culture des perles s’est vite répandu en Polynésie française, dans les archipels de l’Océan Pacifique jusqu’en Australie. La formation de la perle de culture est ainsi provoquée de façon volontaire par un greffon. En plein essor, la perliculture redistribue les cartes, malgré une réussite parfois aléatoire des greffes.

Propriétés et caractéristiques des perles De couleur blanche en général, la perle se présente sous la forme d’une bille de petite taille. Comme pour le diamant et ses critères 4C de qualité, cinq critères essentiels déterminent la qualité et la valeur des perles. Ce sont les 5S.

  • le lustre (Shine) : il désigne l’éclat et la brillance de la perle. Le lustre mesure sa réflectivité. Généralement iridescent, il dépend essentiellement de l’épaisseur de la nacre et de sa qualité de cristallisation.
  • la surface (Surface) : plus la perle ne présente pas de défaut (bosse, tache, décoloration, creux…) en surface, plus elle est de qualité. Ainsi, une surface lisse témoigne d’une perle de belle qualité. Critère d’esthétisme, la symétrie révèle la forme générale de la perle. Il existe quatre catégories d’imperfections qui caractérisent la perle en surface : A (0-10%), B (10-25%), C (25-50%) et D (>50%).
  • la couleur (Shade) : elle est due à certains facteurs comme la nutrition de l’huître et l’épaisseur de la nacre. Les teintes restent multiples : blanche, noire, rose, jaune, crème… On parle d’Orient pour désigner la fameuse couleur arc-en-ciel de la perle.
  • la forme (Shape) : une perle bien ronde et régulière a plus de valeur qu’une perle de forme fantaisie (poire, goutte d’eau, ovale, etc.). On distingue ainsi les perles baroques dont les formes ne sont pas précises. On récence huit formes de base pour les perles : ronde, bouton, goutte, semi-ronde, poire, ovale, baguée et baroque.
  • la taille (Size) : elle est exprimée en millimètres, et autrefois au poids (par le grain : 0,05 gramme). Les perles de grandes tailles sont rares et coûteuses.

Les perles du monde

Akoya, eau douce, mers du sud, Tahiti, il existe quatre provenances principalespour les perles de culture :

Les perles d’Akoya

Le procédé a été mis au point par le japonais Kokichi Mikimoto. Elles sont cultivées dans les eaux de mer du Japon, avec les huîtres perlières Pinctada Fucata. Mesurant entre 5 et 10 mm, elles restent exceptionnelles avec leur précieux lustre à effet miroir. Les perles d’Akoya se révèlent dans les couleurs suivantes : bleue, rose, blanche, dorée, argentée…

Les perles d’eau douce

Elles sont cultivées surtout en Chine, avec des moules de Cumingii de Hyriopsis. Aujourd’hui, la production chinoise de perles de culture est estimée à près de 2000 tonnes annuelles. Mesurant entre 5 et 11 mm, les perles d’eau douce sont formées grâce à l’utilisation d’un fragment du manteau. Elles se dévoilent surtout dans des couleurs pastel (violine, lavande…).

Les perles des Mers du Sud

Elles proviennent surtout d’Australie. Ultra-coûteuses, elles sont issues des huîtres perlières Pinctada Maxima. Les perles des Mers du Sud sont reconnues pour leur lustre impeccable et satiné. Avec une très forte valeur marchande, elles mesurent entre 9 et plus de 18 mm. Leurs couleurs : blanche, dorée et argentée.

Les perles de Tahiti

Elles proviennent de la Polynésie française (archipel des Tuamotu). Issues de l’huître Pinctada Margaritifera, les perles de Tahiti sont aussi appelées perles foncées des Mers du Sud. Reconnues pour leurs formes variées, ces luxueuses perles mesurent entre 8 et 18 mm et présentent des couleurs variables (pourpre, bronze, aubergine, etc.). La perle noire de Tahiti reste l’une des plus réputées et s’illustre à merveille en Haute-Joaillerie.

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